Contrastes renforcés :
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de la justice
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Vos droits et démarches
Mis à jour le 25 avril 2024
Si votre enfant a été déplacé ou retenu de manière illicite dans un autre pays, vous pouvez demander son retour. |
Le déplacement à l’étranger d'un enfant par l’un de ses parents est considéré comme illicite, et donc comme un enlèvement international, lorsqu'il ne respecte pas le droit de garde (qui correspond en France à l’autorité parentale) de l’autre parent.
Le fait pour un parent de retenir à l’étranger, à l’issue d’un séjour déterminé, un enfant qui n’y réside pas habituellement est aussi considéré comme un enlèvement.
Le lieu de résidence habituelle d’un enfant doit être décidé d’un commun accord entre les parents et à défaut fixé par décision de justice.
Si vous êtes victime d’un enlèvement international de votre enfant, contactez l’autorité centrale française : le département de l'entraide, du droit international privé et européen (DEDIPE) de la direction des affaires civiles et du Sceau du ministère de la Justice.
Écrire à l'autorité centrale française
Vous pouvez également appeler à tout moment le 116 000, le numéro gratuit dédié à la disparition d’enfants et aux enlèvements parentaux.
Vous devez adresser par email à l’autorité centrale française un dossier comprenant les pièces listées ci-dessous :
- un en langue française :
Formulaire de demande de retour
Word modifiable - 68 Ko
Formulaire de demande de retour
PDF - 1,15 Mo
- l’autre dans la langue du pays dans lequel l’enfant se trouve :
Cas particulier si votre enfant se trouve dans l'un des pays suivants :
Sauf pour les pays francophones, tous les documents demandés doivent être traduits dans la langue du pays où l’enfant a été déplacé.
Les décisions de justice les plus récentes doivent être traduites dans la langue du pays concerné par un professionnel assermenté.
La traduction des autres pièces dans la langue du pays peut être réalisée librement, sans l’intervention d’un traducteur assermenté.
Vous pouvez contacter l’autorité centrale française pour connaître les documents qui doivent être traduits par un professionnel assermenté.
L’autorité centrale française ne réalise aucune traduction et ne prend pas en charge les frais de traduction.
Traduction d'un document : comment trouver un traducteur assermenté ? | Service-public.fr
Vous devez contacter l’autorité centrale de l’État du lieu de votre résidence habituelle.
Pour accéder à la liste des autorités centrales, consultez la liste suivante :
Liste de la convention de La Haye du 25 octobre 1980
Pour connaître les coordonnées d'une autorité centrale étrangère qui n’est pas sur cette liste, contactez l’autorité centrale française.
Si votre enfant vit habituellement à l’étranger et que votre droit de visite n’est pas respecté, vous pouvez demander l’organisation ou la protection de ce droit.
Vous devez adresser par email à l’autorité centrale française un dossier comprenant les pièces listées ci-dessous :
- un en langue française :
Formulaire de demande de droit de visite
Word modifiable - 66 Ko
Formulaire de demande de droit de visite
PDF - 1,03 Mo
- l’autre dans la langue du pays dans lequel l’enfant se trouve :
Cas particulier si votre enfant se trouve dans l'un des pays suivants :
Sauf pour les pays francophones, tous les documents demandés doivent être traduits dans la langue du pays qui recevra la demande.
Les décisions de justice les plus récentes doivent être traduites dans la langue du pays concerné par un professionnel assermenté.
La traduction des autres pièces dans la langue du pays peut être réalisée librement, sans l’intervention d’un traducteur assermenté.
Vous pouvez contacter l’autorité centrale française pour connaître les documents qui doivent être traduits par un professionnel assermenté.
L’autorité centrale française ne réalise aucune traduction et ne prend pas en charge les frais de traduction.
Traduction d'un document : comment trouver un traducteur assermenté ? | Service-public.fr
Vous devez contacter l’autorité centrale de l’État du lieu de votre résidence habituelle.
Pour accéder à la liste des autorités centrales, consultez la liste suivante :
Liste de la convention de La Haye du 25 octobre 1980
Pour connaître les coordonnées d'une autorité centrale étrangère qui n’est pas sur cette liste, contactez l’autorité centrale française.
Vos ressources financières sont insuffisantes ?
Vous pouvez bénéficier de l’aide juridictionnelle, une aide financière pour faire valoir vos droits en justice, si :
Effectuer une simulation d'aide juridictionnelle
Si vous êtes le parent d'un enfant enlevé vers la France et que vous demandez son retour, la procédure est gratuite si elle est faite par le procureur de la République.
Si vous souhaitez faire appel à un avocat, vous pouvez bénéficier de l’aide juridictionnelle en cas de revenu inférieur au seuil fixé. Dans le cas contraire, les honoraires de l’avocat ou les frais de procédure seront à votre charge.
Pour plus d’informations sur l’aide juridictionnelle, vous pouvez contacter le Service de l’accès au droit et à la justice et de l’aide aux victimes du ministère de la Justice.
La médiation peut vous permettre de reprendre contact avec l’autre parent pour trouver une solution allant dans l’intérêt de votre enfant.
La médiation se fait sur la base du volontariat et avec l’accord des deux parents.
Elle peut intervenir avant, pendant ou après toute procédure judiciaire.
La médiation s’inscrit dans un cadre légal : les accords conclus avec le médiateur choisi par les deux parents pourront être transmis par les parties, aux juridictions du pays concerné pour être homologués dans une décision judiciaire.
Les médiateurs sont impartiaux et ne cherchent pas à influencer le résultat de la négociation entre les parents.
Ils respectent et préservent la confidentialité des entretiens.
Comment contacter un médiateur familial international ?
Vous pouvez contacter l’un des médiateurs familiaux internationaux inscrits sur la liste de l’autorité centrale française :
Liste des médiateurs familiaux internationaux
Il s’agit de médiateurs diplômés, avec une compétence spécifique dans les situations de conflit parental à l’international, et parlant plusieurs langues.
Le médiateur aura besoin des informations et documents suivants :
- ordonnance de non-conciliation ;
- ordonnance du juge aux affaires familiales ;
- jugement de divorce ;
- toute décision sur le droit de garde ;
- convention homologuée.
La liste des pays liés à la France et les conventions internationales applicables dans le dossier « Enlèvements internationaux d'enfants et droits de visite transfrontières » sont consultables sur justice.gouv.fr